Marc Ouellet et Stephen Woodworth

Marc Ouellet

Marc Ouellet est le plus haut représentant de l’Église catholique québécoise. Il porte, à Rome, le titre de cardinal-prêtre de Sainte Marie de Traspontine depuis le consistoire du 21 octobre 2003.

Selon lui, l’interruption volontaire d’une grossesse est inadmissible, et cela même en cas de viol, car puisque l’avortement est un « crime », il serait autant inacceptable de se faire avorter que de commettre un viol. « Prendre la vie de quelqu’un d’autre est toujours un crime moralement », déclare-t-il. Le Cardinal affirme comprendre la tragédie que vit la femme violée, mais il ne considère pas la douleur que cela occasionne comme une raison valable de faire une seconde victime, le fœtus.

Lors d’un congrès pro-vie à Québec, Marc Ouellet a soutenu qu’il se soucie particulièrement des femmes, de leur santé physique, psychologique et spirituelle et que celles-ci, ayant trop de pression de la part de la société en faveur de l’avortement, seraient menacées. « Si les médecins prenaient 30 minutes de leur temps pour expliquer à une jeune fille de 16 ans les conséquences psychologiques éprouvées à la suite d’un avortement, je crois que plusieurs prendraient la décision par elles-mêmes de garder leur enfant » dit-il lors d’une conférence. Il affirme donc que les conséquences d'un avortement ne sont pas assez promuent et que s'ils l'étaient, les femmes ainsi que les adolescentes prendaient probablement de meilleurs choix, comme ne pas se faire adopter. Il  faut cependant se méfier, iln e veut pas dire que les femmes devraient prendre le choix d'avorter ou non par elles-mêmes,il veut dire que ne pas avorter est le meilleur choix et qu'elles sauraient si elles étaient mieux informées. Il impose en quelque sorte ça version de la chose, mais de manière plus discrète.

 

 

 

Stephen Woodworth

L’Ontarien Stephen Woodworth est le député conservateur de Kitchener-Centre du gouvernement canadien actuel. Ce parlementaire souhaiterait relancer le débat de l’avortement, en remettant en question le moment où le fœtus devient un être humain. «Il y a peut-être des gens qui peuvent se convaincre qu'un enfant se transforme de façon magique en être humain quand ses petits orteils sont complètement sortis de la filière génitale», affirme-t-il. Dans cette citation, Woodworth remet en question le fait qu’un enfant ne devient humain seulement qu’à sa naissance.

Actuellement, selon l’Article 223 du Code Criminel du Canada, l’enfant est considéré comme un humain qu’au moment où il sort vivant du ventre de sa mère. Toutefois, cette définition remonte déjà à l’année 1642. « Cependant, j'ai conclu que la science médicale moderne nous informera que les enfants sont en réalité des êtres humains à un certain point, avant le moment de la naissance complète» a-t-il mentionné. . La science  a démontré que l’embryon de 5 ou 6 mois serait capable de survivre sans sa mère, s’il était expulsé hors du placenta. Si l’on compare cette affirmation à l’Article 223, l’embryon pourrait être considéré humain à partir de 5 ou 6 mois, puisqu’il est viable à ce moment. Maid pourrait-il l'être bien avant, comme à trois mois par exemple? C'est ce que se veut prouver le député Stephen Woodworth.

Le député Woodworth demande donc qu’on se remette à la tâche afin d’apporter de nouveaux éléments qui pourraient rendre la définition plus actuelle. Stephen voudrait créer un comité qui s’occuperait de remettre à jour cet article qui, selon lui, est dépassé. L’enfant pourrait très bien être un humain avant ce moment et c’est ce qu’il veut approfondir.