La théorie de l’utilitarisme semble opter pour le droit à l'avortement. En effet, les utilitaristes ont comme principe la maximisation de l’utilité générale. Une action est donc dite bonne, si elle procure plus de bonheur que de malheur pour le maximum de gens.
Comparons cette théorie à la polémique de l’avortement. Une femme qui avorte à des raisons logiques de le faire. Peut-être qu’elle a été violée ou peut-être qu’elle n’est pas en mesure de fournir tous les besoins nécessaires à son futur enfant. Donc, une femme qui se fait avorter évite à l’enfant de naître dans un climat défavorisé et de vivre une vie de malheur qu’il n’a pas souhaité. Pour la mère, l’avortement est favorable, puisqu’il l’empêche de mettre au monde un enfant qu’elle ne souhaite pas et que, probablement son conjoint ne souhaite pas aussi. De plus, un enfant vivant dans un milieu dysfonctionnel à plus de chance d’avoir un comportement malsain et donc, il a plus de chance de nuire à la société que d’y apporter des bienfaits.
Par conséquence, l’utilitarisme répond à la problématique de l’avortement en affirmant que cette pratique apporte plus de bonheur aux futurs parents et à la société en général, qu’il leurs apporte de malheur.