La prise de rendez-vous par répondeur, le manque de médecin qualifiés pour cette pratique, les longues distances à parcourir dans certains cas pour les femmes qui vivent en région et le temps d’attente pouvant aller jusqu’à cinq semaines pourraient nous porter à croire que le gouvernement n’est pas assez actif dans le dossier de l’avortement. Et pourtant, le Québec est la province la plus pourvue au pays comptant près de 50 points de services. De plus, il est un fait que toutes les régions du Québec, sans exception, offre, au minimum, l’avortement jusqu’à la fin du premier trimestre. Quant à l’avortement au deuxième trimestre, ce n’est pas moins de quatre établissements qui offrent le service. Les établissements du réseau public, trois centres de santé des femmes ainsi que quatre cliniques privées fournissent le service de l’avortement.
Il est donc facile de critique l’organisation du réseau de la santé au Québec, en particulier lorsqu’il est question de l’interruption volontaire de la grossesse, mais lorsque qu’on y réfléchi objectivement, nous n’avons d’autre choix que d’admettre notre nette avance sur l’accès à l’avortement comparativement au reste du Canada, voire même le reste du monde. Ajoutons à tout cela que les services d’avortement au Québec sont couvert par le régime de l’assurance maladie, ce qui veut dire que la femme qui en recourt n’a pas à débourser un seul sous, même si elle est pratiqué au privé.
Depuis 2008, le gouvernement a implanté un centre de coordination qui aide les femmes à se faire avorter dans un délai de 14 jours. Il est encore trop tôt pour évaluer les progrès de ce nouveau système. Néanmoins, considérant les conditions d’ailleurs, et même celle du Québec il y a de cela environ 30 ans, l'amélioration est évidente.
Après réflexion, nous nous questionnons! L'avortement est-il trop accessible? N'encourage-t-on pas ainsi l'avortement comme méthode de contraception? Sans rendre l'avortement illégal, devrions nous plutôt la rendre moins accessible afin de faire comprendre au gens que ce n'est qu'une solution de dernier recourt? Le gouvernement nous présente l'augmentation des avortements comme un besoin devenu pressant, alors qu'il s'agit plutôt un problème.
De plus, un autre fait problématique fait surface! Les avortements sont payer par l'assurance-maladie, c'est-à-dire que nos impôts servent à payer les erreurs des autres. Le Québec devrait-il assurer les frais d'avortement? Nous croyons qu'il s'agit de la responsabilité de fla emme enceinte à payer pour ce type de soin, à moins qu'il ne soit pratiqué pour la santé de la mère. Sinon, c'est du superflu dont le gouvernement de devrait pas s'occuper.